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2015-09-05T12:09:26+02:00

Dieu et la Foi dans la maladie

Publié par Estelle Lang Trommenschlager
Dieu et la Foi dans la maladie

Chers lecteurs, chères lectrices.

J’ai depuis longtemps cet article dans la tête et dans le cœur. Si je ne m’y attelle qu’aujourd’hui, c’est parce qu’il revêt tant d’importance pour moi qu’il était nécessaire que je le laisse murir, et prendre forme dans mon esprit. Et puis, deux points que je souhaite préciser et qui me semblent essentiels, ont mis un frein à mon envie de rédiger cette partie. Premièrement, je ne veux pas que mon écrit soit pris comme une quelconque forme de prosélytisme. Il n’engage que moi. S’il touche les cœurs et les esprits, ce ne sera pas parce que moi, j’aurais incité qui que ce soit à penser comme moi. Et deuxièmement, si j’écris ce chapitre, c’est parce que je suis croyante, Chrétienne, et qu’en tant que tel, il est important pour moi de témoigner de ce que ça m’apporte. Je rends ainsi grâce au Seigneur de ses bontés envers moi. Parce que même dans la maladie, et peut être même encore plus, Il est là, à mes côtés. Ce que je regrette d’ores et déjà, c’est l’actualité et ces guerres de religions, qui m’obligent à prendre des pincettes et préciser tous ces points avant même d’entrer dans le vif du sujet. Ici, il ne s’agira en aucun cas d’un discours ni extrémiste ni sectaire. Juste l’exposé de ma foi. Mais c’est ainsi, et maintenant que le cadre est posé, je vais tenter de vous livrer avec le plus de clarté possible, le contenu de mon âme.

Dans les premiers chapitres, je vous racontais que j’ai eu un pressentiment, que j’avais cette certitude de ce qui allait m’arriver. Pourquoi est- ce que je savais, à 32 ans, que je n’allais pas tarder à développer un cancer du sein ? Pourquoi est- ce que de ce fait je n’ai eu de cesse de me palper régulièrement jusqu’à l’obsession, et jusqu’à trouver cette boule qui allait juste confirmer cette intuition ? La première réponse qui m’est venue à l’esprit, c’est que mon Dieu, qui est amour et bienveillance, voulait me prévenir à temps. Ainsi je pourrais prendre les choses en main rapidement et éviter le pire.

Dieu : 1 – 0 : Maladie

Je disais aussi, et je vous prie de m’excuser pour la redite, mais ça me semble nécessaire, qu’alors que je ne m’imaginais pas capable d’assumer un diagnostic sombre, j’ai reçu cette phrase dans le cœur : Le Seigneur ne permettra pas que je reçoive des épreuves plus difficiles à vivre que celles que je suis capables d’endurer. Et la Paix m’est revenue…

Lorsqu’on apprend qu’on a un cancer, on est je pense en droit d’avoir peur, d’être en colère, de pleurer, et de se demander pourquoi. Moi, je n’ai jamais été en colère, j’ai très peu pleuré, si ce n’est lors de l’annonce du passage par la chimio, et je ne me suis jamais demandé pourquoi. Jusqu’à récemment, mais j’y reviendrais plus tard, car il ne s’agit pas d’un « pourquoi moi » larmoyant, mais de quelque chose de très différent. J’ai toujours été en paix, et le sentiment d’être sur le chemin qui m’était destiné. Bien sûr j’avais un peu peur, des différentes étapes à parcourir, et surtout de déstabiliser ma vie de famille. Parce que c’était mon chemin, mais que ça allait bien entendu avoir des répercussions sur mes enfants, mon mari, et tous mes proches. Et sur mon travail, que j’aime tant, et qu’il allait falloir mettre entre parenthèse un certain temps. Des petits deuils à faire en somme. Mais j’ai la certitude de ne pas être entrée dans le processus habituel lors d’une annonce comme celle-ci. Et j’y ai vu la main de Dieu. Je ne savais pas comment, mais je le sentais.

A chaque étape à venir son lot de stress, d’appréhension, de doute, de questions. Ainsi, l’approche de la biopsie, des différents rendez-vous, de l’intervention chirurgicale, … m’ont bien sûr créé de l’angoisse. Mais j’ai reçu une grande grâce. Car la nuit qui suivait l’annonce de la suite du programme, je dormais profondément, parfois je rêvais beaucoup, et le lendemain, au réveil, j’étais redevenue sereine et en paix. Et je savais que j’allais avoir la force, le courage et l’énergie, d’affronter ce qui m’attendait. Et je sentais l’Amour du Seigneur dans cette paix intérieure. J’en ai d’ailleurs témoigné à plusieurs reprises dans le groupe de partage de soignants Chrétiens auquel j’appartiens, tant cette grâce a été douce à mon cœur. Ça peut paraître anodin, mais imaginez-vous dans une situation d’angoisse. Les heures et les jours semblent s’étendre à l’infini. On a l’impression que plus on avance et moins on touche au but. On est impatient et apeuré en même temps. On a du mal à dormir, on ne pense plus qu’à une chose… On imagine tantôt le pire, tout en espérant le meilleur. Et moi, à chaque étape, il se passait des jours, parfois des semaines, entre chaque résultat, rendez-vous, ou autre échéance. J’aurais dû vivre l’enfer, non ? Mais cette Paix qui m’était donnée comme un cadeau, m’a permis de vivre normalement, de profiter des bons moments que la vie offre sans rester dans une parenthèse, en suspension. Et si on m’a souvent dit plus tard que c’était incroyable que j’ai pu continuer à travailler ou à évoluer dans mes différents cercles sociaux sans que ça ne transparaisse, ce n’est pas parce que je suis quelqu’un d’héroïque, loin de là ! C’est parce que j’étais sincèrement sereine.

Les jours et étapes ont défilé depuis ce mois d’avril qui a marqué le début de ce qui rythme ma vie désormais. Il y a eu des moments que j’appréhendais plus que d’autres. Comme les différentes annonces de ma maladie à mes proches. A mes enfants surtout. Mais à chaque fois, et là je peux le dire sans exception, à chaque fois tout s’est déroulé de manière paisible, calme, et simple. Je ne dis pas que ça a été facile de le dire, et encore moins que ça a été facile à recevoir. J’ai lâché ma bombe à plusieurs reprises, en guettant la réaction des personnes qui prenaient cette nouvelle en pleine face. Ces personnes qui ne s’y attendaient pas le moins du monde et avec qui je n’ai pas pris le temps de mettre des formes parce que, comme le sparadrap, je préférais tirer un coup sec et caresser un peu dessus ensuite pour apaiser. Mais en ce qui me concerne, je ne pouvais pas attendre que ça se passe mieux. Et ce fut un réel soulagement. On m’a souvent dit que c’était étonnant, car c’est moi qui consolais les malheureux qui pleuraient pour moi, et que ça aurait dû être le contraire. Sauf que moi, j’avais la Paix du Seigneur avec moi, et son baume sur le cœur. Et ça fait toute la différence.

C’est étrange, au milieu de mon récit, j’ai le sentiment de ne pas arriver à transcrire le quart de la moitié de ce que ça me fait réellement d’être habitée par ces gestes tendres du Seigneur. Pourtant, j’étais motivée pour trouver les mots. Et là, en écrivant, j’entends dans mon cœur que si quelqu’un doit être touché par mes mots, il le sera, même si je ne suis pas satisfaite du rendu de la chose. C’est un dialogue permanent avec questions et réponses immédiates, et c’est bon de ne jamais être seule face à ses interrogations… Je referme la parenthèse.

La prière est une part importante pour le croyant. Moi, j’ai toujours prié de manière intuitive, sans me soucier du protocole, parce que je sais que le Seigneur me prend là où j’en suis, et qu’Il m’aime si petite et maladroite que je sois. Il ne me juge pas. De ce fait, je me sens comme une petite fille, et quand je Lui parle, c’est avec mon cœur d’enfant. La plupart du temps, j’entends hors de ce temps de maladie, je Le remercie pour ses bienfaits, pour ses cadeaux, pour son amour, et pour tout ce qui rend ma vie merveilleuse. Pour la santé de mes proches, les sourire et les rires de mes enfants, le mari merveilleux qui est à mes côtés depuis tant d’années déjà, cette famille au sens large dont je suis fière, mon travail et mes collègues que j’aime tellement, les amis qui sont dans mon cœur et dans ma vie… Et pour le soleil, le ciel bleu et le chant des oiseaux. Pour la pluie et la neige quand on est bien au chaud dans notre maison. Pour les moments bénis qui marquent nos esprits et procurent des souvenirs qu’on garde précieusement… Et je lui demande de protéger mes proches du mal. De les aider dans leurs entreprises. De les soulager dans leurs souffrances. De les accompagner dans leurs projets. De les guérir de leurs maladies.

Mais moi, dans ma maladie, je ne demandais rien pour moi. Est-ce que je vais arriver à vous expliquer pourquoi ? J’ai toujours eu dans le cœur que le Seigneur avait un plan pour chacun d’entre nous. Et si j’étais malade, il devait y avoir un plan pour moi là aussi. De ce fait, je demandais au Seigneur « de faire ce qu’Il estimait bon pour moi », mais jamais, je n’avais réussi à demander qu’Il m’accorde la guérison. Ca peut sembler étrange alors que je dis qu’Il est amour et bienveillance, mais j’étais complètement bloquée. Et puis, un jour, en sortant du travail, j’ai reçu un coup de téléphone. C’était Anne Françoise qui m’appelait pour me proposer lors de notre prochaine rencontre au réseau soignant, de recevoir le sacrement des malades pendant notre assemblée de prière. Ca m’a tellement touchée, que bien entendu j’ai accepté, mais je me suis trouvée toute timide devant mes amis, mes frères et sœurs du groupe de partage, et devant le Père Bastian, qui était venu exprès pour l’occasion. Je ne vais pas vous raconter en détail comment ça se passe, mais sachez que dans l’introduction, le prêtre a commencé par nous redire que le Seigneur nous voulait sain, et en bonne santé, et qu’on avait le droit de demander la guérison pleine et entière. Il aurait pu introduire n’importe comment, mais il l’a fait en répondant à ce qui me bloquait dans la prière. Pourquoi ? Parce que le Seigneur nous répond toujours quand on est disposé à l’écouter. Et moi, ça m’a délivrée ! Car depuis, je peux demander pour moi aussi ce que je demande pour les autres ! Le Seigneur me veut en bonne santé ? Allons-y, demandons-lui ! Oui, j’ai le droit. Oui il m’aime, et me veut du bien !

Vous en conviendrez, on ne parle pas beaucoup de Foi dans nos milieux professionnels, ou même dans nos cercles d’amis, selon l’endroit où on s’est fait des amis. Mais lorsque j’ai annoncé ma maladie, j’ai entendu un nombre incalculable de fois : « je vais prier pour toi ». Whaou… Et quand toutes ces personnes me l’ont dit, je voyais que c’était sincère, que ça venait du cœur, et que ça voulait vraiment dire quelque chose. Alors tous ces gens prient ? Tous ces gens croient ? Mais c’est fou, comment est-ce qu’on peut vivre à côté de tant de gens qui ont la Foi, et ne pas le savoir ? Malheureusement, la réponse est dans l’actualité… encore une fois. Il n’est plus bon à l’ère laïque d’exposer ses croyances aux yeux du monde. Et si j’écris ça avec un petit clin d’œil bien ciblé, je le déplore sincèrement. Parce que vous savez quoi ? Dans ces personnes qui m’ont assuré de leur prière, il y avait des catholiques, des protestants, des musulmans, et même si nous n’avons pas tout à fait la même manière de prier, ce Dieu que nous aimons, et qui nous aime… que nous appelons différemment… Il est le même ! Sachez, croyants amis collègues et connaissances, ou même anonymes et lecteurs de passage, que je suis heureuse de vous avoir reconnu dans la Foi, et que vos prières comptent beaucoup pour moi.
Une personne de mon entourage m’a dit faire pour ma guérison un jour de jeûne par semaine. C’est très touchant comme attention. Mais vous savez ce qui l’est encore plus ? Son mari, que je ne connais que de vue, et qui a eu connaissance de ma situation par son épouse, a décidé de la suivre et de réaliser aussi, toujours pour ma guérison, ce même jour de jeûne. Et ça… eh bien je dis que j’ai très peu pleuré depuis le début, mais là, j’ai fondu en larmes tant ça m’a bouleversé. Merci Seigneur !

Je pense que j’aurais dû écrire au fur et à mesure tout ce qui m’est arrivé de bon dans ma maladie, parce que j’ai bien peur d’oublier d’en raconter la moitié. Ceci dit, comme ce n’est pas un livre que j’écris sur le sujet, il aurait de toute façon fallu que je fasse des choix alors on va dire que ce qui me vient maintenant, c’est ce qui doit être relaté, et que le reste est du supplément bonus pour le prochain tome.

Lorsqu’on est moins bien physiquement, le moral souvent en prend un coup. C’est normal, c’est le côté humain de la chose, et j’ai beau avoir la Foi, et faire confiance à mon Dieu, je n’en suis pas moins faible devant la souffrance. J’en ai fait l’expérience à chaque suite de chimio, avec les nausées et la fatigue qui me terrassaient, et me rendaient sombre et bougonne. La première fois, j’ai réussi à garder patience. La seconde, beaucoup moins. La troisième, j’avais le sentiment que ça n’en finissait pas de s’éterniser.
Il y a deux jours, alors que je me sentais enfin mieux, et que j’avais au passage décidé de prendre le taureau par les cornes et de reprendre un peu le sport, je suis allée à pieds emmener les filles à l’école. Et puis j’ai eu envie d’aller à la messe de semaine à 9h à pieds aussi. J’étais super motivée. Quand on marche, on a le temps de réfléchir. Et dans ma réflexion, je me demandais à moi-même pourquoi j’avais un peu perdu ces derniers temps cette paix intérieure. J’avais le sentiment de devenir intolérante à toute forme de souffrance, et que les nausées à répétition ont eu raison de ma confiance. Quand je suis moins bien, je prie moins, parce que c’est un peu comme parler au téléphone, quand on a le cœur au bord des lèvres, on est incapable de tenir une conversation. Là j’étais contente d’aller à la messe parce que je me sentais mieux.
Je suis arrivée juste au moment où ça commençait. Le prêtre annonçait le chant d’accueil page 202. Comme je vais rarement à la messe la semaine je ne connais jamais les chants, et donc je les écoute avant de fredonner le refrain. Et là, à peine les premières paroles prononcées, je sais pourquoi il a fallu que je vienne ce matin-là. Le chant parlait de comment reconnaître les bienfaits du Seigneur. Il disait que quand l’angoisse de la mort envahit mon âme, je peux lui demander la nuit de me venir en aide et qu’Il va me rendre plus forte. Comme ce qui m’arrivait au début. Et j’ai senti comme une vague de bien être m’envahir. Comme si je remplissais ma barre d’énergie juste par ce chant. Et je ne l’ai pas chanté. Jusqu’au bout, je l’ai écouté, savouré, et j’ai pris ce que j’avais à prendre. J’étais bien. Cadeau du Seigneur.

Venons-en au dernier point que je souhaiterais aborder. Il est un peu plus délicat parce que… il anticipe sur la suite. Mais je me dis qu’avec le Seigneur je ne prends pas beaucoup de risque.

J’ai toujours su à l’avance que j’allais avoir un cancer, que j’aurais de la chimio, et je l’ai toujours dit. Mes intuitions me donnaient en général les réponses type du style : ne vas pas imaginer le pire, tout se présente bien, ça a été pris à temps, pas de raison que ça n’aille pas etc etc… Les trucs qu’on répond pour (se) rassurer, et auxquels je n’ai pas cru une seconde. Ces intuitions m’ont permis de me projeter dans la suite, en anticipant, m’évitant ainsi de tomber de haut à chaque nouvelle annonce. Et j’y ai vu la main du Seigneur, encore une fois.
Aujourd’hui, je suis en traitement. Et la prochaine étape pour moi, c’est la consultation de génétique. J’ai rendez-vous lundi avec l’onco généticien, qui va me parler tests, pour rechercher si je suis porteuse d’un gène favorisant les cancers gynécologiques. Vu mon âge, et vu que mon cancer n’est pas du tout hormono sensible, la génétique est la piste la plus logique. Ca ou l’accident de parcours.
Alors oui, moi j’aimerais bien que ce soit un accident de parcours. Mais mon intuition me dit de ne pas me bercer d’illusion.
Tout à l’heure je disais que récemment, je me suis posée la question du pourquoi. Et j’entrevois un élément de réponse dans la recherche génétique. Si je suis porteuse du gène, mes proches seront dépistés aussi. Ma maman, mes filles, mon papa et mon frère… Si l’un d’entre eux est lui aussi porteur du gène, le fait que j’ai eu ce cancer lui sauvera peut être la vie. Ne serait-ce pas une excellente raison d’avoir eu ce cancer, à un âge où je suis en capacité de supporter les traitements ? En vous écrivant ça, je reçois à l’instant dans le cœur avec force et conviction que j’ai souvent demandé au Seigneur à être son messager, un instrument pour Lui… Et si j’avais été exaucée en tenant ce rôle pour sauver une de mes filles ? Ma maman ? Ou mon papa et mon frère ? Mais je ne pourrais alors que remercier le Seigneur pour tout ça ! Alors oui, ça ne serait pas une partie de plaisir car ce que ça implique est encore très lourd de traitement… Mais ça ne sera rien en comparaison de sauver la vie d’un des amours de ma vie.

Je m’emballe. Mais voilà où j’en suis dans mon questionnement du « pourquoi ? ».

Je prends le risque en vous en parlant en avant, de me tromper. Eh bien dans ce cas-là je serais juste heureuse de ne pas avoir transmis un gène malheureux à un des miens et je rendrais grâce pour cela. Mais je prends aussi le pari de rendre encore plus fort le témoignage de l’Amour de notre Seigneur.

Je conclurais pour les non croyants, et parce que j’ai aussi entendu des choses comme : « si Dieu existait il n’y aurait pas tant de misère dans le monde, et tu n’aurais pas eu de cancer puisque tu le pries ». Non le Seigneur n’est pas responsable de ma maladie, ni de la misère du monde. La nature, les choix des humains, entre autre, sont responsables de tout ça. Le Seigneur, lui me donne les armes pour m’en sortir, et son soutien et son appui pour affronter les difficultés de la vie. Il est un Dieu d’Amour.

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commentaires
P
Chère Estelle,<br /> Il est tellement difficile d'exprimer sa foi tant c'est une chose personnelle à chacun d'entre nous; une chose qui se vit et se ressent de l'intérieur. Mais quel beau témoignage qu'est le vôtre et quel courage faut-il pour l'écrire! Je vous souhaite bonne continuation dans votre combat mais surtout gardez la foi et l'humour qui vous caractérise tant.
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T
Merci beaucoup. De me suivre, de me commenter. Ca m'encourage aussi dans mon combat
K
Merci, Estelle, pour votre témoignage si touchant. Soyez assurée de ma prière<br /> et de mon amitié. Je salue votre courage.<br /> Gaby.
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T
Merci beaucoup Gaby, votre soutien me va droit au coeur. Celui là même avec lequel j'essaye d'écrire, pour moi, pour vous...
M
Chère Estelle Oui Quel magnifique témoignage de foi ! Nous ne nous connaissons pas personnellement mais j'ai eu la joie de rencontrer un jour votre maman dans le cadre d'un atelier de poterie... Depuis que j'ai eu connaissance de votre blog je vous suis régulièrement.... oui vous êtes une belle messagère ("Ange" ) de l'Amour que Dieu porte à chacun de nous.... Et en complément à ce que vous nous partager voici cette phrase du Père Wolfram (Ancien Père du Foyer de Charité d'Ottrott décédé en 2014) "Il est important de pouvoir entrer dans ce qui vient à nous, même si cela semble une catastrophe, en faisant confiance au Vivant qui se frayera un chemin pour nous rejoindre, jusque dans le terrible s'il le faut....".. Merci chère Estelle d'en être le témoin.
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T
C'est avec plaisir que je prends votre message. Ravie que mon écrit vous ai touché.
J
Quel beau témoignage de foi!
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T
Merci mon fidèle supporter :)
Y
Bonsoir Estelle. Bien qu'étant catholique, moi non plus je ne suis pas croyant... lol, tout bébé c'était mes parents qui avaient fait le choix de ma religion. Cependant l'authenticité et la sincérité de vos paroles m'ont une nouvelle fois ébranlé ce soir... comment ne pas être ému au point de se laisser encore surprendre par des yeux qui perlent? Je me sens si petit à côté de vous! Courage, c'est vous la plus forte!!
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T
Alors mon but est atteint. Si mon témoignage touche, c'est qu'il vient du coeur. C'est ainsi que je le voulais: sincère et authentique.
T
Je ne suis pas croyante. Mais cet article là je l'attendais depuis longtemps. Car je suis toujours curieuse d'écouter quelqu'un me parler d'une foi que je n'ai pas. Je ne suis pas plus croyante après mais ça m'ouvre un peu plus sur les autres.
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T
j'attendais que tu réagisses, je savais que tu ne serais pas loin :) A plaisir d'en reparler avec toi.
A
Tellement vrai et touchant ce que tu as si bien écrit... Les mots me manquent pour en dire plus, mais je te rejoins à 100% dans ce que tu expliques sur ta foie, les difficultés à en parler... Et ta dernière phrase reflète tellement ce que je pense moi aussi qu'il fallait que je te mette un petit mot, sans trop m'etaler parce que je crois que vraiment tu as tout dit! Je suis heureuse que tu sois accompagnée de ta foie en plus de tous tes proches pour réaliser ce combat.
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T
trouver dans les réactions des personnes qui partagent ma Foi, c'est aussi un cadeau pour moi.
M
Waouhhhh tu es magnifique ! Quel beau témoignage. ....<br /> Ton récit m'aide là tout de suite.....je te dirai pourquoi !<br /> Il est touchant emouvant tellement réel et sincère. <br /> J espère qu il donnera force et courage à ceux qui en ont besoin. ..qu il en reboostera d autres comme moi en ce moment ou encore. .. qu il en incitera d autres à reflechir et peut être enfin decouvrir la réelle existence et bienveillance de notre papa du ciel et de son amour merveilleux.J ai hâte de reparler de tout çà avec toi!<br /> ♡♡♡♡♡♡♡♡♡
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T
Quand tu auras le temps, n'hésites pas à m'appeler pour me raconter tout ça! Je t'aime ma marraine girafe.

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